Les villes les moins chères pour acheter un appartement au Maroc en 2025

La disparité des prix des appartements au Maroc rend essentiel de connaître le coût moyen d’achat selon les villes. Savoir quelles sont les villes les moins chères aide les personnes qui souhaitent acheter un appartement, que ce soit pour y vivre ou pour un investissement, à prendre des décisions financières éclairées. Comprendre le marché immobilier marocain en 2025 est également important pour bien planifier son budget, surtout dans un contexte où les tendances de l’immobilier 2025 évoluent rapidement.
Classement des villes
Premièrement : Meknès – Située dans l’intérieur du pays, Meknès propose un prix du mètre carré parmi les plus bas du royaume, d’environ 6 500 dirhams. Cette situation s’explique par sa localisation éloignée des côtes touristiques et par son économie locale tournée vers l’industrie et l’agriculture traditionnelle plutôt que vers de grands projets immobiliers. L’offre de logements y est relativement abondante par rapport à la demande, ce qui maintient les prix assez bas. Meknès dispose des infrastructures nécessaires (écoles, hôpitaux, routes) et sa croissance modérée en fait un choix intéressant pour acquérir un appartement à moindre coût.
Deuxièmement : Kénitra – Au nord de Rabat, Kénitra se classe également parmi les villes abordables, avec un prix moyen d’environ 6 600 dirhams par mètre carré. Ville industrielle en périphérie de la capitale, Kénitra agit comme une banlieue résidentielle moins chère pour les employés de Rabat. La migration de certains habitants vers la capitale a entraîné une offre immobilière importante, ralentissant ainsi la hausse des prix locaux. Cependant, Kénitra connaît un développement urbain soutenu (nouvelles infrastructures, routes) qui pourrait valoriser les logements existants, surtout si des facilités de financement immobilier sont disponibles.
Troisièmement : Fès – La ville impériale de Fès affiche un prix moyen d’environ 6 600 dirhams/m². Située loin des littoraux, Fès dépend fortement de son artisanat traditionnel (textile, poterie, etc.) et de son université historique plutôt que du tourisme de masse. En conséquence, la demande sur le logement reste modérée. Les quartiers anciens peuvent présenter des prix plus élevés, mais les zones modernes et périphériques offrent des appartements à prix très compétitifs. Fès demeure ainsi une destination prisée par ceux qui cherchent un bon rapport qualité/prix.
Quatrièmement : Tétouan – Dans le nord du pays, Tétouan est une petite ville balnéaire dont le prix moyen est d’environ 7 700 dirhams/m². Sa taille modeste et son économie diversifiée (agriculture, petite industrie, commerce local) expliquent la stabilité de ses prix. L’absence de grands projets touristiques ou industriels dans la région maintient l’équilibre entre l’offre et la demande. Tétouan convient particulièrement aux acheteurs recherchant un cadre de vie agréable pour un coût de logement raisonnable.
Cinquièmement : Agadir – Ville côtière renommée pour son tourisme, Agadir affiche un prix moyen d’environ 7 900 dirhams/m², ce qui reste abordable compte tenu de son attractivité. En effet, l’expansion récente de la construction (logements et villas destinés aux touristes) a créé une surabondance d’offres qui a contenu la hausse des tarifs. Ses belles plages et son climat clément en font une des meilleures villes pour vivre au Maroc pour les budgets modestes, offrant de nombreuses options à des prix attractifs.
Sixièmement : Tanger – Ville en plein essor, Tanger propose un prix moyen d’environ 8 000 dirhams/m². De nombreux grands projets (comme le port de Tanger-Med et de nouvelles zones industrielles et touristiques) ont considérablement élargi son parc immobilier. Il est souvent possible d’y trouver des appartements à prix abordable dans les quartiers périphériques en développement. Même si les secteurs centraux de la ville sont plus onéreux, Tanger reste une option intéressante, notamment pour les investisseurs cherchant un compromis entre localisation et coût.
Conseils pour les acheteurs
Plusieurs précautions sont recommandées pour ceux qui envisagent d’acheter dans ces villes. Il est important de s’informer sur l’état des infrastructures locales (routes, écoles, hôpitaux) et des services publics disponibles, car les villes les moins chères peuvent parfois manquer de certaines commodités. Il est également conseillé de se tenir informé des projets urbains à venir (nouveaux axes routiers, équipements publics, etc.) qui pourraient faire monter les prix par la suite. Enfin, consultez des sources fiables (agences immobilières locales, experts) pour comprendre le marché immobilier marocain dans chaque ville, comparez les offres et inspectez soigneusement l’état du logement avant d’acheter.
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